Les maîtres du blues - Robert Johnson
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Les maîtres du blues - Robert Johnson
Eric Clapton a dit de lui: "Robert Johnson est pour moi le plus important bluesman qui ait jamais vécu"
Robert Johnson, (1911-1938), chanteur et guitariste américain, auteur, compositeur et interprète de quelques-uns des plus célèbres classiques de blues, genre musical dont il est l’une des figures légendaires.
Né dans le Mississippi, Robert Johnson découvre le blues à l’âge de 18 ans, au travers des performances de country-blues (voir musique country ; blues) de Sun House et de Willie Brown. Un an plus tard, il joue déjà ses propres compositions et donne des concerts dans les États voisins. En 1936, il enregistre en 5 jours, à Dallas (Texas), « Sweet Home Chicago », « Dust My Broom » et « Crossroads », autant de standards indémodables du blues repris à maintes reprises par la suite, à l’instar de « Love in Vain » ou encore « Terraplane Blues », réalisés lors d’une seconde session d’enregistrement en 1937.
Sa mort précoce, à l’âge de 27 ans, dans des circonstances inconnues — poignardé, empoisonné par un mari jaloux, ou par le diable lui-même, l’énigme n’a, à ce jour, pas encore été résolue —, son apprentissage si rapide de la guitare (en cinq ans, Robert Johnson a signé plus d’une dizaine de chefs-d’œuvre incontestés du blues).
Sa technique exceptionnelle et le caractère envoûtant et parfois « hallucinatoire » de ses compositions sont autant de facteurs qui alimentent de nombreuses rumeurs selon lesquelles Robert Johnson aurait vendu son âme au diable, lors de divagations fantasmatiques à la « croisée des chemins » (le fameux crossroads), en contrepartie de ses fabuleux dons de musicien et de bluesman.
La technique d’arpèges en blues majeur (voir tonalité) de Robert Johnson, caractéristique du Delta Blues — la région de Memphis, près du fleuve Mississippi, est considérée comme le berceau du blues — s’articule autour d’une ligne de basse omniprésente (interprétée sur la corde de mi grave de la guitare avec le pouce) sur laquelle se greffent des accords le plus souvent ouverts, notamment sol et ré.
Les textes sont d’une très grande richesse poétique, tout en étant ancrés dans la réalité sociale des Noirs américains du début du xxe siècle. Ils abordent des thèmes récurrents dans la musique blues, en l’occurrence le vague à l’âme (blues en anglais) d’un mari abandonné par sa femme (« Love In Vain ») ou les réflexions d’un homme effrayé seul face à ses pensées (« Crossroads »).
Robert Johnson, (1911-1938), chanteur et guitariste américain, auteur, compositeur et interprète de quelques-uns des plus célèbres classiques de blues, genre musical dont il est l’une des figures légendaires.
Né dans le Mississippi, Robert Johnson découvre le blues à l’âge de 18 ans, au travers des performances de country-blues (voir musique country ; blues) de Sun House et de Willie Brown. Un an plus tard, il joue déjà ses propres compositions et donne des concerts dans les États voisins. En 1936, il enregistre en 5 jours, à Dallas (Texas), « Sweet Home Chicago », « Dust My Broom » et « Crossroads », autant de standards indémodables du blues repris à maintes reprises par la suite, à l’instar de « Love in Vain » ou encore « Terraplane Blues », réalisés lors d’une seconde session d’enregistrement en 1937.
Sa mort précoce, à l’âge de 27 ans, dans des circonstances inconnues — poignardé, empoisonné par un mari jaloux, ou par le diable lui-même, l’énigme n’a, à ce jour, pas encore été résolue —, son apprentissage si rapide de la guitare (en cinq ans, Robert Johnson a signé plus d’une dizaine de chefs-d’œuvre incontestés du blues).
Sa technique exceptionnelle et le caractère envoûtant et parfois « hallucinatoire » de ses compositions sont autant de facteurs qui alimentent de nombreuses rumeurs selon lesquelles Robert Johnson aurait vendu son âme au diable, lors de divagations fantasmatiques à la « croisée des chemins » (le fameux crossroads), en contrepartie de ses fabuleux dons de musicien et de bluesman.
La technique d’arpèges en blues majeur (voir tonalité) de Robert Johnson, caractéristique du Delta Blues — la région de Memphis, près du fleuve Mississippi, est considérée comme le berceau du blues — s’articule autour d’une ligne de basse omniprésente (interprétée sur la corde de mi grave de la guitare avec le pouce) sur laquelle se greffent des accords le plus souvent ouverts, notamment sol et ré.
Les textes sont d’une très grande richesse poétique, tout en étant ancrés dans la réalité sociale des Noirs américains du début du xxe siècle. Ils abordent des thèmes récurrents dans la musique blues, en l’occurrence le vague à l’âme (blues en anglais) d’un mari abandonné par sa femme (« Love In Vain ») ou les réflexions d’un homme effrayé seul face à ses pensées (« Crossroads »).
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Dernière édition par Nonodesancerre le Dim 24 Mar - 14:35, édité 1 fois
vampirella90- Zodiaque : Signe Chinois :
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Mary- Zodiaque : Signe Chinois :
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Localisation : Y'avait PACA !!!!!!!!!!!!!!!
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